La réalité de la Van Life
1. Les pannes mécaniques
Après quelques jours en ville, à visiter les musée et manger dans les boui-bouis à Santiago, nous sommes repartis sur la route. A une heure ou deux de Santiago, Gygy fait un bruit sourd et s’arrête. Nous venions de casser un roulement au milieu de nul part. (Pour ceux qui ne sont pas mécaniciens, c’est ce qui transmet la rotation du moteur aux roues). On lève le pouce et moins de 5 minute plus tard, 4 chiliens s’arrêtent et nous tractent jusqu’au prochain mécanicien. Magique !
Etant donné que nous étions dans un petit village (Papudo), le mécanicien n’avait pas la pièce nécessaire et nous avons du faire un aller-retour express à Valparaiso, une ville que l’on voulait éviter car il y a beaucoup d’agressions de voyageurs. Après un peu moins d’une semaine et le changement fait nous repartons enfin vers le nord.
2. Les endroits « bucoliques » pour dormir
Parfois on se retrouve à dormir sur les parkings de stations services car ca peut être une option plus sécurisante que de dormir au milieu de nul part. Le pire qu’on ait fait c’est une décharge municipale à Papudo, petit village de bord de mer chilien, car le mécanicien avait son atelier au milieu (l’histoire des roulements juste au dessus).
3. Se faire déloger par la police
Nous venions d’arriver au Paraguay, très confiants. Nous avions trouvé un spot en face d’un lac pour dormir. Un homme arrive, on lui demande si ça ne gène pas qu’on reste ici pour la nuit, il nous dit qu’il doit appeler son responsable pour savoir. Même pas 45 minutes après, la police débarque, elle nous demande nos passeports… ça sent pas bon pour nous. D’où la nécessité d’être un peu à l’aise avec la langue du pays, ici l’espagnol en l’occurrence. Nous avons dû répondre à plusieurs questions pour expliquer ce que nous venions faire ici. Ils nous ont gentiment demandé de partir et d’aller trouver un camping.